Et je continue le récit, Catherine
Le jour se lève vers 4h00 mais nous
nous levons à 6h30. Une flaque d’eau s’est
formée sous les matelas et les sacs de couchage. Heureusement le vent et le
soleil sèchent tout en un temps record.
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Au camping, la vue sur le Rocher-Percé |
Nous quittons Percé pour nous rendre à
la ville de Bonaventure pour visiter le Musée des Acadiens. Mais avant nous faisons un arrêt à l’épicerie
pour le ravitaillement et à la pharmacie pour soigner le rhume/grippe de
Patricia.
La majorité des habitants de
Bonaventure sont d’ascendance d’acadiens qui y ont trouvé refuge après la déportation
des Acadiens (appelée le Grand dérangement) entre 1755 et 1763 par les anglais
qui venaient de conquérir la Nouvelle-France.
Des soldats rassemblant des civils terrifiés, les expulsant de leurs
terres, brûlant leurs maisons et leurs cultures… Cette scène cauchemardesque
qui pourrait se dérouler au 21e siècle dans une des régions troublées
du monde, décrit plutôt un événement qui a eu lieu aux premiers temps de l’histoire
canadienne. Le musée est donc l’endroit idéal pour
connaître leur triste histoire.
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Le Musée de Bonaventure |
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Ancienne chapelle anglicane transformée en boutique |
Nous arrivons assez tôt au camping
Carleton-sur-Mer ce qui nous permet d’aller faire une petite baignade pendant
que Patricia fait la sieste. Le camping ressemble au camping Les Sables Blancs en
France, avec accès direct à la plage et vasière de l’autre côté.
En soirée, nous jouons aux boules Bocce
(apportées par Serge), puis feu de camp et place à la musique : guitare,
ukulélé et chants.
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On se repose au camping |
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Quelques parties de boules. Hugues fut le vainqueur |
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